Histoire de frigoriste
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Question Forum Climatisation : Histoire de frigoriste
Bonjour au forum,
J'ai 75 ans. Mon père dans les années 1948 a commencé à regarder le froid, le gaz so2 et chlorure que tout gamin j'allais avec lui chercher dans une manufacture à Paris pour faire le vide.
Avant la charge de la bouteille, un compresseur à courroie, un manomètre empirique le refoulement du compresseur la nature sur la bonne fois de ce manomètre la personne faisait la charge en liquide et bien sûr dévissait l'écrou de purge gaz de l'autre côté de la vanne de la bouteille, quand le liquide arrivait la bouteille était pleine, on était en 1950 et je possède un livre de 1942 le r12 date de 1929 et en ce moment on se pose la question du trou de la couche d'ozone ?
Le déshydrateur était au charbon de bois avec des filtres en feutre et en laiton, on tirait au vide en fermant la vanne de refoulement du compresseur et en dévissant le bouchon en côté de vanne le détecteur une sorte de chalumeau à alcool à brûler, en 1942 le compresseur hermétique et rotatif fonctionnait on a rien inventé, un frigoriste c'est simple la main gauche sur le refoulement la main droite sur l'aspiration et un peu de cerveau, savoir braser, être un brin électricien et puis après quoi dites-moi ?
Récupérer le gaz ? C'est éviter de le perdre vu le prix, on ne le balance pas par plaisir, virer les raccords et braser, avoir une pompe vide, le mano basse pression que dalle pour une fuite un vacuomètre on peut lire au moins, on charge à la balance ou tranquille avec un ampèremètre et oui.
Bonne lecture.
J'ai 75 ans. Mon père dans les années 1948 a commencé à regarder le froid, le gaz so2 et chlorure que tout gamin j'allais avec lui chercher dans une manufacture à Paris pour faire le vide.
Avant la charge de la bouteille, un compresseur à courroie, un manomètre empirique le refoulement du compresseur la nature sur la bonne fois de ce manomètre la personne faisait la charge en liquide et bien sûr dévissait l'écrou de purge gaz de l'autre côté de la vanne de la bouteille, quand le liquide arrivait la bouteille était pleine, on était en 1950 et je possède un livre de 1942 le r12 date de 1929 et en ce moment on se pose la question du trou de la couche d'ozone ?
Le déshydrateur était au charbon de bois avec des filtres en feutre et en laiton, on tirait au vide en fermant la vanne de refoulement du compresseur et en dévissant le bouchon en côté de vanne le détecteur une sorte de chalumeau à alcool à brûler, en 1942 le compresseur hermétique et rotatif fonctionnait on a rien inventé, un frigoriste c'est simple la main gauche sur le refoulement la main droite sur l'aspiration et un peu de cerveau, savoir braser, être un brin électricien et puis après quoi dites-moi ?
Récupérer le gaz ? C'est éviter de le perdre vu le prix, on ne le balance pas par plaisir, virer les raccords et braser, avoir une pompe vide, le mano basse pression que dalle pour une fuite un vacuomètre on peut lire au moins, on charge à la balance ou tranquille avec un ampèremètre et oui.
Bonne lecture.
12 août 2018 à 17:04
Réponse 1 d'un contributeur du forum-climatisation
Histoire de frigoriste
Bonjour.
Merci pour ce petit retour historique.
J'ai connu le R11 et le R12 et bien sur le R22
"Récupérer le gaz ? " oui c'est éviter de le balancer dans l’atmosphère , car au temps de votre père ils ne se gênaient certainement pas de plus ils le respiraient continuellement et souvent dans des espaces très confinés.
L’ampérage donne seulement une indication, on ne peut plus mesurer une SR ou un SC. tout cela avec l’évolution des techniques. l’inventer par exemple.
Merci pour ce petit retour historique.
J'ai connu le R11 et le R12 et bien sur le R22
"Récupérer le gaz ? " oui c'est éviter de le balancer dans l’atmosphère , car au temps de votre père ils ne se gênaient certainement pas de plus ils le respiraient continuellement et souvent dans des espaces très confinés.
L’ampérage donne seulement une indication, on ne peut plus mesurer une SR ou un SC. tout cela avec l’évolution des techniques. l’inventer par exemple.
12 août 2018 à 20:28
Réponse 2 d'un contributeur du forum-climatisation
Histoire de frigoriste
Bonjour,
Actuellement ce sont certainement les voitures qui sont le plus en cause et tout particulièrement les nombreux margoulins qui se contentent de recharger la clim tous ans sans faire de recherche de fuite.
Beaucoup d'entre nous considère cette pratique comme normale.
Le principal étant que ça fasse du froid pour les vacances.
Il est vrai que le R134 n'est plus utilisé dans les véhicules récents mais son remplaçant est plus dangereux en cas d'accident.
Cordialement.
AB37
Actuellement ce sont certainement les voitures qui sont le plus en cause et tout particulièrement les nombreux margoulins qui se contentent de recharger la clim tous ans sans faire de recherche de fuite.
Beaucoup d'entre nous considère cette pratique comme normale.
Le principal étant que ça fasse du froid pour les vacances.
Il est vrai que le R134 n'est plus utilisé dans les véhicules récents mais son remplaçant est plus dangereux en cas d'accident.
Cordialement.
AB37
13 août 2018 à 06:38
Réponse 3 d'un contributeur du forum-climatisation
Invité

Histoire de frigoriste
Invité
Bonjour,
Intéressant témoignage.
Certaines de pratiques que vous évoquez sont encore pratiquées en particulier par des anciens du métier qui ont fait comme ça depuis toujours et qui ne sont pas près à se remettre en question.
Il y a aussi des jeunes frigoristes qui sortent de la formation et qui négligent tout l'aspect protection de l'environnement qu'on leur apprend. Un peu comme l'automobiliste qui ne respecte pas le code de la route une fois qu'il a obtenu son permis de conduire...
En dépannage dans un supermarché, la semaine dernière un homme m'interpelle "Vous êtes frigoriste ?".
Je lui réponds que oui avec mon manomètre à la main et il me dit être frigoriste retraité.
Nous discutons sur l'évolution du métier. Lui aussi a connu le R12, pas moi.
Il me demande des informations sur l'installation frigorifique du supermarché que je lui détaille avec plaisir.
Pendant un quart d'heure nous échangeons. Il en conclut que le métier connait bien plus de contraintes qu'avant. Il est content d'avoir travaillé à une époque où on ne s'embêtait pas avec l'ozone et le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, nous ne récupérons pas les R600a, R290 et R744 mais peut-être que dans quelques années cela sera totalement interdit, qui sait ?
Intéressant témoignage.
Certaines de pratiques que vous évoquez sont encore pratiquées en particulier par des anciens du métier qui ont fait comme ça depuis toujours et qui ne sont pas près à se remettre en question.
Il y a aussi des jeunes frigoristes qui sortent de la formation et qui négligent tout l'aspect protection de l'environnement qu'on leur apprend. Un peu comme l'automobiliste qui ne respecte pas le code de la route une fois qu'il a obtenu son permis de conduire...
En dépannage dans un supermarché, la semaine dernière un homme m'interpelle "Vous êtes frigoriste ?".
Je lui réponds que oui avec mon manomètre à la main et il me dit être frigoriste retraité.
Nous discutons sur l'évolution du métier. Lui aussi a connu le R12, pas moi.
Il me demande des informations sur l'installation frigorifique du supermarché que je lui détaille avec plaisir.
Pendant un quart d'heure nous échangeons. Il en conclut que le métier connait bien plus de contraintes qu'avant. Il est content d'avoir travaillé à une époque où on ne s'embêtait pas avec l'ozone et le réchauffement climatique.
Aujourd'hui, nous ne récupérons pas les R600a, R290 et R744 mais peut-être que dans quelques années cela sera totalement interdit, qui sait ?
13 août 2018 à 12:23
Réponse 4 d'un contributeur du forum-climatisation
Histoire de frigoriste
Bonjour.
En effet j'ai connu le souffre liquide so2 le Chlorure de Méthyle ou r40 le 12,r 11 en fut de deux cents litres pour laver les installations poussées à l'azote le r22 le 502 la régulation mécanique, le montage dans nos commerces et les usines, dur mais le bonheur, la clim vrf 50 kW mais la clim toujours pour les magasins ou usines.
Jamais au grand jamais pour un particulier lui faire miroiter des économies, avec des fuites introuvables des compresseurs, de l'électronique en rade, le particulier ne peut pas passer les factures en frais généraux et ne récupère pas la TVA il se trouve impuissant devant ce matériel et je comprends qu'il cherche seul à se dépanner après avoir mis une somme importante dans l'achat de sa clim, à la retraite des personnes me demandent de l'aide, je donne que des paroles, enseigne un bon dépanneur, la clim la maladie du siècle.
Comme beaucoup de choses, sans arrière-pensées je peux dire que j'ai pleuré devant un compresseur semi hermétique de dix chevaux HS, mauvais retour d'huile, palier centrale mort en quelques minutes.
Je ne veux donner aucunes leçons, le froid c'est simple mais compliqué, de plus en plus compliqué, le seul conseil ne pas raconter d'histoire à un client, dire non n'est pas un déshonneur.
JPN
En effet j'ai connu le souffre liquide so2 le Chlorure de Méthyle ou r40 le 12,r 11 en fut de deux cents litres pour laver les installations poussées à l'azote le r22 le 502 la régulation mécanique, le montage dans nos commerces et les usines, dur mais le bonheur, la clim vrf 50 kW mais la clim toujours pour les magasins ou usines.
Jamais au grand jamais pour un particulier lui faire miroiter des économies, avec des fuites introuvables des compresseurs, de l'électronique en rade, le particulier ne peut pas passer les factures en frais généraux et ne récupère pas la TVA il se trouve impuissant devant ce matériel et je comprends qu'il cherche seul à se dépanner après avoir mis une somme importante dans l'achat de sa clim, à la retraite des personnes me demandent de l'aide, je donne que des paroles, enseigne un bon dépanneur, la clim la maladie du siècle.
Comme beaucoup de choses, sans arrière-pensées je peux dire que j'ai pleuré devant un compresseur semi hermétique de dix chevaux HS, mauvais retour d'huile, palier centrale mort en quelques minutes.
Je ne veux donner aucunes leçons, le froid c'est simple mais compliqué, de plus en plus compliqué, le seul conseil ne pas raconter d'histoire à un client, dire non n'est pas un déshonneur.
JPN
13 août 2018 à 13:35







